Déclaration
commune des
organisations syndicales
du Maine-et-Loire CGT,
FSU, Solidaires 49
Mobilisation
solidaire internationale de
tous les travailleurs
Pour
le progrès social, le 1er
mai,
mettons
les pieds dans le plat !
Angers : place du Ralliement 10h30
CHOLET place Travot 10h30
SAUMUR place de la Mairie 10h30
SEGRE place de la Mairie 10h30
Angers : place du Ralliement 10h30
CHOLET place Travot 10h30
SAUMUR place de la Mairie 10h30
SEGRE place de la Mairie 10h30
L’annonce
des dernières chiffres records du chômage et l’hémorragie des
emplois industriels vont continuer de plonger des millions de
salariés dans la précarité et l’incertitude, mettant en première
ligne les jeunes, les femmes, les seniors.
Partout,
la même politique d’austérité et la restriction des droits
démocratiques est imposée aux salariés et aux popu lations. Elles
aggravent la crise, plongent les peuples dans la misère et
provoquent la récession notamment dans toute la zone euro. Pour être
plus fort, il faut se rassembler !
Les
salariés doivent construire leur unité avec leurs organisations
syndicales depuis leur lieu de travail jusqu’à l’échelle
mondiale.
Partout,
on nous dit que nous coûtons trop cher ! Mais c’est nous qui, par
notre travail, créons la ri chesse !
Alors
oui, il est temps que les salariés mettent les pieds dans le plat.
Pour sortir de la crise, la CGT,
la FSU et Solidaires 49 affirment que les solutions à la crise se
situent dans une politique radicalement différente :
Ce sont
les salaires qui alimentent les caisses de la protection sociale pour
la santé, la retraite, l’assurance chômage. Partout dans le monde
il faut un salaire minimum pour empêcher le dumping social
généralisé. C’est
une nouvelle répartition des richesses qu’il faut travailler alors
que tout le monde constate que la part du travail a baissé depuis
trente ans.
Développons
l’emploi.
Nous
refusons la mise en concurrence des sites, des sala riés entre eux
dans les différents pays. Tous les travailleurs et les entreprises
en souffrent ! Les banques, les financiers doivent être contraints
de diriger l’argent vers l’investissement productif créateur
d’emploi. Nous exigeons des mesures immédiates pour arrêter de
brader nos outils de production mais au contraire pour développer
notre appareil productif, les services pu blics et permettre une
reconquête industrielle.
Sauvegardons
notre protection sociale.
Notre
syndicalisme a été créateur de notre sécurité sociale, de nos
retraites par répartition, de l’assurance maladie, des allocations
familiales, de l’assurance chômage. Non seulement nous les
défendons mais nous proposons de les étendre. Partout dans le
monde, les travailleurs ont besoin de cette protection et nous
envient.
Or c’est ce droit que l’on veut couper à la hache par l’accord
interprofessionnel du 11 janvier et sa transposition dans la loi.
Celle-ci protège les employeurs et flexibilise davantage les
salariés. Dans ce
contexte, le patronat est à l’offensive : les plans de
licenciement pleuvent, le chantage à l’emploi se développe et
l’accord « compétitivité et sécurisation de l’emploi »
vient amplifier la dégradation en facilitant les baisses de salaire
et le chômage partiel (rebaptisé activité partielle) comme réponse
à la crise. Un
comble ! De la flexibilité, du dumping social, des chantages
patronaux il y en déjà trop.
C’est
à une protection sociale rénovée et renforcée qu’il faut
travailler, assise aussi sur les revenus du capital.
Droits
nouveaux pour les salariés
C’est
à une extension des droits des salariés que nous voulons œuvrer en
permettant davantage le contrôle des comptes et l’intervention des
élus du personnel.
En
ce 1er
mai, remettons la notion de solidarité dans nos combats : tous
reculs sociaux acquis par les salariés entrainent une dégradation
de leur condition de vie dans et hors des lieux de travail, mais tout
ce que nous gagnons, nous le gagnons pour toutes et tous !!
Le
1er
mai, ensemble,
mobilisons-nous
partout contre l’austérité,
pour
l’emploi et le progrès social
Angers,
le 18 avril 2013
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