Aujourd'hui
la lutte contre l'Ayrault-Porc occupe une place de plus en plus
centrale dans l'actualité, malheureusement celle ci n'en donne
qu'une pâle caricature: les méchants « anarcho-écolo »
seulement la pour en découdre avec la police, les gentils paysans et
membres de partis politiques qui sont dans l'opposition
« constructives » (qui n'ennuient pas grand monde.
I/
Historique du projet d'Ayrault-Porc
Le
projet du transfert de l'aéroport de Nantes à NDDL ne date pas
d'aujourd'hui. Il date des années 70 et avait pour finalité
d'accueillir le Concorde, ce qui fut rapidement compromis. Le projet
fut ressortis des méandres administratifs peu avant les années 2000
par le gouvernement Jospin et activement soutenu par l'ancien maire
de Nantes, aujourd'hui Premier Ministre, Jean Marc Ayrault.
Officiellement pour des raisons de sécurités, les avions survolant
Nantes, pour pallier à la future saturation de l'aéroport actuel et
ainsi créer de nouvelle ligne, pour créer de nouveaux emploi, pour
faire de cette aéroport un hubs aéroportuaire et Nantes une
métropole à dimension internationale.
Des
arguments qui ne tiennent par la route, l'aéroport de Nantes est un
des plus sûr au monde, il sert de piste d'entraînement à
l'atterrissage des jeunes pilotes et à été récompensés par l'UE
pour sa sécurité. Un collectif de pilotes c'est même manifesté
pour protester contre ces arguments fallacieux. De plus, des villes
tel que Londres ou bien Genève possède eux aussi un aéroport à
une seule piste d'atterrissage obligeant à survoler la ville sans
que cela semble poser de problèmes. L'aéroport de Nantes est loin
d'être saturé, la ville de San Diego possède une piste équivalente
et gère 3 fois plus de mouvement aérien que celui de Nantes. On à
aussi entendue dire que en raison de la longueur de la piste l'A380
ne pourrait pas se poser, or la piste prévues à NDDL fait une
taille identique empêchant de facto, ces avions de se poser.
L'aéroport va créer de l'emploi, il est vrai, mais quel emploi. Le
personnel de l'aéroport sera celui de l'actuel qui changera juste de
site, les travaux créeront de l'emploi seulement pour les 3 années
de constructions et on connaît les montages juridiques que monte les
bétonneurs en tous genres pour faire appel à des sous traitants
d'autres pays de l'UE, beaucoup moins cher que le travailleur
français. Et parlons des compagnies attirés par les aéroports de
provinces, ce sont les compagnies low cost, tirant les salaires vers
le bas et souvent peu respectueuses du Code du Travail et de la
protection des intérêts des salarié-e-s.
Et
la liste est loin de s'arrêter sur les raisons de refuser cet
équipement du passé: chiffres sciemment tronqués lors de l'enquête
publique, absence de débat publics, programmation de la fermeture de
l'aéroport de Rennes et d'Angers, volonté de récupérer les
terrains de l'actuel aéroport à des fins de revente pour faire
construire de nouveau logement. De plus l'actuelle piste de Nantes
restera en activité pour les besoins de l'usine Airbus.
Mais
un vrai dossier d'infrastructure français ne serait pas complet sans
sa dose de conflit intérêt et ces soupçons de partialité.
L'exemple le plus cocasse est celui de l'ancien préfet de la Région
Pays de la Loire. C'est lui qui a travaillé sur la déclaration
d'utilité publique de l'aéroport et sur l'attribution du
partenariat public privé. Or lors du jugement de la déclaration
d'utilité publique c'est son épouse qui était présidente de la
section ayant à connaître de l'affaire. Aujourd'hui il travaille
dans la filiale de Vinci gérant les autoroutes. Et ce sans que la
commission de déontologie des fonctionnaires ne trouvent de risques
de conflits d'intérêts.
II/
L'opération César, ou le déferlement des forces sécuritaires
L'opération
César fut un déferlement de violence comme l'Etat n'en avait pas
déclenché depuis longtemps. Depuis le 16 octobre, l'Etat à
mobilisé ces troupes et les a envoyées au front. Plus de 1000 CRS
ou gardes mobiles interviennent sur site. Leur mission consiste à
repousser les assaillants/assaillantes (sic),
expulser les ZADistes de leurs lieux de vie et protéger les outils
de démolition et leur personnel-le, le plus souvent
réquisitionné-e-s, pour leur permettre de détruire les
constructions qu'elles soient le fruit des opposants/opposantes ou
bien les anciens corps de fermes. La Sécherie, ancien corps de ferme
en est le plus bel exemple. Habité par une femme de 88 ans et par
son fils de 59 ans. Ils ont reçut une lettre recommandé leur disant
de partir, le lendemain à midi les bâtiments étaient rasés.
On
va aussi vu apparaître tout un arsenal que l'on croyait bien rangé
dans les armoires. Les lacrymos sont légions, a tel point que les
capsules servent à consolider les barricades au vue de leur nombres.
Bien sur, notre cher « Etat de droit » n'oblige
aucunement ses forces à respecter la procédure, les tirs tendus
étant le principe ici bas. On à vu ressortir le flash ball et tout
ses effets lorsqu'il est mal utilisé (souvenons nous de ce lycéen
Nantais qui à perdu un œil après une manif). Mais on peut aussi
noter l'utilisation de grenades assourdissantes (165 dcb, soit
l'équivalent du bruit des moteurs de l'A380), des grenades de
désencerclement qui projettent sur une zone jusqu'à 18 projectiles
de caoutchouc ou des grenades projetant une poudre invisible et
extrêmement irritante. Il ne fut pas oublier le bombes de lacrymos,
souvent utilisé sur des militants/militantes désarmé-e-s alors
qu'il sont en sit in.
Ces
armes ont des conséquences dévastatrices du point de vue médical.
Les médecins sur place ont constatés des lésions aux niveau des
tympans, des traumatismes causés par les projectiles de flash ball
certains entraînant même des lésions et fractures. On peut aussi
noter que des débris métalliques ou en plastiques rigides ont du
être retirés des chairs de certains opposants/opposantes allant
jusqu'à parfois 1 cm e diamètre. La préfecture s'en étonne, au
motif que «Je ne mets pas en doute ce que dit ce médecin mais, à
part certaines balles, aucune de nos munitions n'est prévue pour
pénétrer dans les chairs ».
Or il est à noter que les manuels de armes non létales (sic)
précisent que ces armes n'enlèvent pas complètement le risque de
létalité mais le réduise, et que ces armes peuvent causer des
dommages corporels. On peut aussi noter les arrestations arbitraires,
les procès aux allures de purge stalinienne, c'est à peine si on ne
leur demande pas de faire leur autocritique.
Aujourd'hui,
le site est sous le joug d'une véritable occupation militaire et ses
habitants/habitantes doivent faire face à un siège en règle.
L'occupation sécuritaire est présente sur tous le site. Des
fourgons de CRS garde les carrefours d'accès, parfois en empêchant
l'accès au site. Il font peser une véritable pression psychologique
sur l'ensemble des paysans/paysannes, des occupants/occupantes,
habitants/habitantes. Ceci entraînant logiquement de la part des
ZADiste des réactions. On à vu des groupes venir déloger ces
camions faisant peser une menace en continue sur tous les résistants.
Les habitants/habitantes et occupants/occupantes de la ZAD vivent
sous le risque constant d'une intervention policière et des
brutalités qui l'accompagnent. Le préfet à même interdit le
transport sur zone des produits inflammables ou explosives,
officiellement pour prévenir tout risque de fabrications
d'explosifs. En réalité ces arrêtés ont une double utilité,
continuer le siège en rendant la vie des ZADistes des plus
compliquées: en effet, sans essence impossible de faire fonctionner
certains outils (tronçonneuses,...), difficultés à se chauffer et
à cuisiner (en l'absence des bonbonnes de gaz). Mais surtout pour
accroître les droits des forces sécuritaires sur place. En effet la
loi empêche les policiers/policières de fouiller un véhicule sans
accord du propriétaire, hormis les douaniers/douanières. Mais avec
ces arrêtes le simple planton de base acquiert ce droit, facilitant
le contrôle de tout à chaque un.
III/
Face à la répression: Résistance et Solidarité
Face
à cette répression de tout les instants, une solidarité entre tous
ce met en place. La destruction du potager en octobre, à permis de
créer un front uni entre les paysans/paysannes et les ZADistes.
Alors que précédemment, ces deux groupes d'opposants/opposantes se
côtoyaient sans vraiment projeter des actions en commun ou en
discutant. Les paysans/paysannes n'ont pas supporter de voir le
potager mis en place par les ZADistes, avec l'aide du réseau Reclaim
the Field, noyer sous les lacrymogènes et piétiner par les rangers
de nos tendre Compagnie Républicaine de Sécurité. Dès lors, un
front commun entre paysans/paysannes et ZADistes s'est constitué.
Les ZADistes amenant sur site leurs pratiques, leur occupation en
continue ainsi que les actions directs. Les paysans/paysannes eux
amenèrent leurs matériel, leur réseau, un autre culture de
l'action, et aussi une image plus présentable.
La
manif de réoccupation du 17 novembre 2007 à permis de montrer que
ce projet d'Ayrault-Porc ne révoltait pas seulement quelques
« anarchos-autonomes »,
une grande partie de la société civil, le cortège regroupait des
orgas comme Solidaires, la Conf, le NPA, le Front de Gauche, EELV, et
de nombreuses associations. Dans cette manifestation se sont côtoyé-e
des familles, des vieux, des jeunes, des anarchistes, des
communistes, des paysans/paysannes, des étudiants/étudiantes, des
précaires,... Tout ce beau monde réunis pour dire son opposition à
ce projet d'un autre temps. Cette manifestation fut une réussite
totale réunissant plus de 30000 personnes (13 500 selon la police et
plus de 40000 selon les organisateurs). Lors de la journée de
nombreux bâtiments ont put être construit avec l'aide de toutes et
tous. On à vu plus de 400 tracteurs tourner toutes la journée pour
amener le matériel, des chaînes humaines de plus de 600 mètres se
mettre en place pour tout acheminer.
Mais
surtout cette manifestation à permis de placer Notre Dame des Landes
durablement au cœur de l'actualité. En effet, de nombreux médias
s'étaient déplacé et on découvert que la bas un enjeu de société
était en train de se jouer. Mais surtout, après cette journée le
nombres d'occupants/occupantes de la ZAD à augmenté de façons
considérables. De 150 à 200 avant cette réoccupation, ils sont
aujourd'hui entre 500 et 1000. Et surtout de nombreuses personnes
viennent de manière occasionnelle donner un coup de main, pour
quelques jours ou quelques semaines. De nombreux bâtiments ont
depuis le 17 novembre construit ou reconstruit. Des nouvelles
barricades ont été érigées, de nouvelles tranchées creusées.
Mais
surtout ce sont les preuves de solidarité qui parviennent de toute
la France, qui montre à quel point tous les opposants/opposantes ont
les yeux tournés vers la ZAD. Des colis arrivent tous les jours,
contenant nourriture, matériel de construction, médicament,
vêtement,... Ces colis représente un volume si important que des
abris pour conserver cette profusion de biens ont du être
construits. Cette arrivée de matériel à ainsi permis d’accélérer
le rythme des constructions.
IV/
Gouvernement et Récupérateur, hors de Notre Dame des Landes
Le
gouvernement se retrouve dans une situation de plus en plus
intenable. Après avoir tant critiquer l'approche sécuritaire de
Sarkozy, il n'à trouver d'autre réponse face aux
occupants/occupantes que d'envoyer ses troupes réprimer la
contestation. Ce qui à mis mal à l'aise un grand nombre de
parlementaires. Le gouvernement à aussi renier son engagement d'être
le quinquennat du dialogue tout en créant une pseudo-commission, qui
n'est qu'une vaste parodie. De l'aveu même de Jean Marc Ayrault
cette commission à pour finalité d'expliquer l'intérêt de
l'aéroport, ce n'est donc même pas un lieu de débat. Bruno Leroux
aillant même le culot de dire que cet Ayrault-Porc aura un effet
bénéfique pour l'environnement, dans la mesure ou il à reçut une
qualification HQE (Haute Qualité d'Expulsions). Maintenant le
bétonnage et la consommation de kérosène est plus profitable à
l'environnement que la biodiversité et les forêts. Mais la palme
revient à Valls, qui n'a pas hésité à qualifié les occupants de
la ZAD de « kyste », dans
la plus pur tradition des ligues d’extrême droite des années
1930.
Mais
la palme de l’écartèlement revient à EELV. Cécile Duflot avait
promis qu'il n'y aurait aucun accord avec le PS sans avancées sur le
nucléaire et l'Ayrault-Porc. Aujourd'hui le nucléaire est une
filière d'avenir et le site de l'aéroport subit une occupation
militaire. Mais surtout, la fracture se creuse de plus en plus entre
la base et les dirigeants/dirigantes d'EELV. Les
dirigeants/dirigeantes n'arrêtent pas de faire le grand écart afin
d'assurer leur poste, tandis que la base s'interrogent de plus en
plus du programme gouvernemental (baisse du coût du travail,
poursuite de la xénophobie d'Etat avec les expulsions, politique
anti écologique,...). Ces militants/militantes qui viennent aider
les occupants de la ZAD, ne cessent de militer pour l'arrêt de ce
projet d'un autre un temps, pendant que ce temps la, leurs
parlementaires et ministres restent muet. Cécile Duflot n'ayant que
publiée une petite tribune pour protester contre la violence
policière. Quelques élu-e-s était venu réoccuper pour une nuit
une maison condamnée et passés devant les caméras du 17. Aucun de
leurs élu-e-s, même locaux n'à démissionné-e-s pour protester se
confortant dans les salons des collectivités et sous les ors de
l'Etat.
Mais
il n'y à pas que EELV qui vit mal ce dossier d'aéroport. Il en est
de même pour le Front de Gauche. Le Parti de Gauche étant
farouchement opposé à ce projet, tandis que le PCF, dans sa logique
productiviste, à au niveau national, appelé à la réalisation du
projet, même si au niveau local les avis sont plus mitigés. La
section de Vendée ayant même appelé à l'arrêt total du projet.
V/
Un avenir de béton
Sous
le débat de NDDL, se sont des questions de société beaucoup plus
large qui se posent. Qui aujourd'hui peut prendre l'avion pour partir
en vacance en avion, qui plus est qui peut prendre l'avion plusieurs
fois par an. Il y à bien sur les commerciaux et cadres des
entreprises, qui n'usent que très rarement de la visio-conférence
et préfère partir polluer. Cet équipement est donc bel et bien à
destination des entreprises, ce qui explique sans doute le soutien du
Médef, des classes moyennes et aisées. Se pose aussi la question de
savoir comment on va nourrir la population. A l'heure actuelle un
département de terre agricole disparaît tous les 7 ans en France.
Il convient donc de se demander comment en continuant le bétonnage
des sols et en laissant le changement climatique s'aggraver, on
arrivera à nourrir une population toujours croissante, à moins
d'abuser de l'agriculture intensive et d'importer les aliments au
détriment de la relocalisation. Il est aussi question des processus
démocratique du choix des infrastructures. L'enquête public
relative à a déclaration d'utilité public était fortement
incomplète, qui plus est avec des chiffres truqués et des
prévisions tronqués.
Mais
ces aujourd'hui cet avenir que nous vendent nos
dirigeants/dirigeantes, avec l'aide incestueuse des bétonneurs en
tout genre. La construction de l'EPR à déjà vu son coût triplé
(actuellement autour de 9 milliards) et à pris 4 ans de retard. Il
ne faut pas oublié que l'ASN à noté de nombreuses défaillance
dans les mesures de sécurités, ce qui est plutôt inquiétant dans
la mesure ou on parle du réacteur le plus puissant de France. On
peut aussi noter la ligne très haute vitesse devant relier Lyon et
Turin et qui fait, en Italie, l'objet d'un processus de blocage
comparable à celui de NDDL (le chantier est protégé par 500
carabiniers et par l'armée,...). La ligne très haute tension dans
le Cotentin qui voit l'appareil sécuritaire atteindre une rare
violence vis à vis des opposants/opposantes. Mais ce n'est pas qu'un
problème français, ce refus du bétonnage est commun à l'ensemble
des habitants/habitantes de la planète. Les citoyens/citoyennes de
Stuttgart s'opposent à l'extension de la gare, de nombreuses grèves
écologique ont lieu en Chine, en Russie Vinci tente de construire
l'autoroute de Khimki en dévastant une forêt et en ayant recours à
une milice néo nazi pour casser l'opposition. Mais il est à noté
les liens incestueux qui unissent ces entreprises à nos politiques.
Nombreux conseiller de ces entreprises sont d'anciens/anciennes
énarques ou issu-e-s de grandes écoles et passer par les ministères
ou les grandes administrations.
VI/
ZAD ici et partout
Mais
la lutte n'est plus aujourd'hui que sur la ZAD. De nombreux comité
de liaison se sont créer dans toute la France, et ont tenu un
rassemblement le 16 et 17 décembre pour préparer les échéances.
Le but de chaque groupe est de sensibiliser les Français/Française
à l'inutilité d'un tel projet (pétition, tract, réunions
d'information, action,...). Ces comités se retrouvent dans toutes la
France et font très souvent des actions pour que personne n'oublis
ce qui se passe la bas.
Mais
au sein de ces comités se posent le problème de la culture
militante et celui d'Angers n'est pas une exception, loin de la. En
regroupant des partis et des organisations de luttes et d'autre accès
sur le réformisme les réunion sont parfois compliquées, ainsi que
des individu-e-s sans expérience militante. Se pose de façon
récurrente le problème des actions directes, des débats sur le
fonctionnement du collectif, le problème des orgas dans les manifs
ou dans la presse. Mais aussi sur des termes (Ayrault-Porc, le
Ayrault-Port ne pausant lui aucun souci), sur des slogans ( le slogan
historique des ZADistes « Vinci dégage, Résistance et
Sabotage » devient « Vinci dégage, Résistance et
paturage ») le tout pour ne pas effrayer les
citoyens/citoyennes afin qu'ils/elles ne prennent pas le contre pied
de nos positions, avec notamment ces fameuses « manifs qui ne
dérangent pas ».
VII/
La lutte continue
Mais
la lutte même si elle est sur la bonne voie est loin d'être finie,
nos élites défendant bec et ongle ce projet et payant même des
prestataires privés pour défendre ce projet sur les réseau sociaux
ou ils ont perdus depuis longue date la guerre de communication. Les
Pays de la Loire ont ainsi investit 120 000 euros sur deux ans pour
ce marché. Vinci n'à pas hésité à rappelé que si l'Etat cassait
le contrat il devrait lui payer la totalité de la somme que Vinci
comptait en retirer.
Mais
face à ces nouveaux coups de butoirs la résistance continue. Il est
toujours utile d'aller donner un coup de main sur la ZAD pour ceux
qui peuvent, collecter le matos nécessaire à la vie la bas.
Différentes actions se mettent en place : renvoi des cartes
d'électeurs, mailing liste, soirée de soutien, action des
collectifs et même plus simplement continuer à en parler autour de
soi et à se tenir informés.
De
grosse action sont prévues. Le 4,5 et 6 janvier se tiendra à la ZAD
même le FestiZAD, festival de soutien à la ZAD avec la
participation de Tryo, Kenny Arkana, HK et les saltimbanques, la
Parisienne Libéré, et plein d'autres. 5 scène, 33 concerts de
prévus, sans compter le off. Ce sera aussi un moment de mettre en
pratiques certains concept tel que l'autogestion, l'écologie, le
prix libre,... Cet été aura lieu un camp sur la ZAD pour réfléchir
à l'action et la bas et aborder aussi des questions de fonds.
La
lutte continue !
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