vendredi 28 décembre 2012

Notre Dame des Landes, le changement ne viendra que de la lutte!


Aujourd'hui la lutte contre l'Ayrault-Porc occupe une place de plus en plus centrale dans l'actualité, malheureusement celle ci n'en donne qu'une pâle caricature: les méchants « anarcho-écolo » seulement la pour en découdre avec la police, les gentils paysans et membres de partis politiques qui sont dans l'opposition « constructives » (qui n'ennuient pas grand monde. 
 
I/ Historique du projet d'Ayrault-Porc

Le projet du transfert de l'aéroport de Nantes à NDDL ne date pas d'aujourd'hui. Il date des années 70 et avait pour finalité d'accueillir le Concorde, ce qui fut rapidement compromis. Le projet fut ressortis des méandres administratifs peu avant les années 2000 par le gouvernement Jospin et activement soutenu par l'ancien maire de Nantes, aujourd'hui Premier Ministre, Jean Marc Ayrault. Officiellement pour des raisons de sécurités, les avions survolant Nantes, pour pallier à la future saturation de l'aéroport actuel et ainsi créer de nouvelle ligne, pour créer de nouveaux emploi, pour faire de cette aéroport un hubs aéroportuaire et Nantes une métropole à dimension internationale.

Des arguments qui ne tiennent par la route, l'aéroport de Nantes est un des plus sûr au monde, il sert de piste d'entraînement à l'atterrissage des jeunes pilotes et à été récompensés par l'UE pour sa sécurité. Un collectif de pilotes c'est même manifesté pour protester contre ces arguments fallacieux. De plus, des villes tel que Londres ou bien Genève possède eux aussi un aéroport à une seule piste d'atterrissage obligeant à survoler la ville sans que cela semble poser de problèmes. L'aéroport de Nantes est loin d'être saturé, la ville de San Diego possède une piste équivalente et gère 3 fois plus de mouvement aérien que celui de Nantes. On à aussi entendue dire que en raison de la longueur de la piste l'A380 ne pourrait pas se poser, or la piste prévues à NDDL fait une taille identique empêchant de facto, ces avions de se poser. L'aéroport va créer de l'emploi, il est vrai, mais quel emploi. Le personnel de l'aéroport sera celui de l'actuel qui changera juste de site, les travaux créeront de l'emploi seulement pour les 3 années de constructions et on connaît les montages juridiques que monte les bétonneurs en tous genres pour faire appel à des sous traitants d'autres pays de l'UE, beaucoup moins cher que le travailleur français. Et parlons des compagnies attirés par les aéroports de provinces, ce sont les compagnies low cost, tirant les salaires vers le bas et souvent peu respectueuses du Code du Travail et de la protection des intérêts des salarié-e-s.

Et la liste est loin de s'arrêter sur les raisons de refuser cet équipement du passé: chiffres sciemment tronqués lors de l'enquête publique, absence de débat publics, programmation de la fermeture de l'aéroport de Rennes et d'Angers, volonté de récupérer les terrains de l'actuel aéroport à des fins de revente pour faire construire de nouveau logement. De plus l'actuelle piste de Nantes restera en activité pour les besoins de l'usine Airbus.

Mais un vrai dossier d'infrastructure français ne serait pas complet sans sa dose de conflit intérêt et ces soupçons de partialité. L'exemple le plus cocasse est celui de l'ancien préfet de la Région Pays de la Loire. C'est lui qui a travaillé sur la déclaration d'utilité publique de l'aéroport et sur l'attribution du partenariat public privé. Or lors du jugement de la déclaration d'utilité publique c'est son épouse qui était présidente de la section ayant à connaître de l'affaire. Aujourd'hui il travaille dans la filiale de Vinci gérant les autoroutes. Et ce sans que la commission de déontologie des fonctionnaires ne trouvent de risques de conflits d'intérêts.

II/ L'opération César, ou le déferlement des forces sécuritaires



L'opération César fut un déferlement de violence comme l'Etat n'en avait pas déclenché depuis longtemps. Depuis le 16 octobre, l'Etat à mobilisé ces troupes et les a envoyées au front. Plus de 1000 CRS ou gardes mobiles interviennent sur site. Leur mission consiste à repousser les assaillants/assaillantes (sic), expulser les ZADistes de leurs lieux de vie et protéger les outils de démolition et leur personnel-le, le plus souvent réquisitionné-e-s, pour leur permettre de détruire les constructions qu'elles soient le fruit des opposants/opposantes ou bien les anciens corps de fermes. La Sécherie, ancien corps de ferme en est le plus bel exemple. Habité par une femme de 88 ans et par son fils de 59 ans. Ils ont reçut une lettre recommandé leur disant de partir, le lendemain à midi les bâtiments étaient rasés.

On va aussi vu apparaître tout un arsenal que l'on croyait bien rangé dans les armoires. Les lacrymos sont légions, a tel point que les capsules servent à consolider les barricades au vue de leur nombres. Bien sur, notre cher « Etat de droit » n'oblige aucunement ses forces à respecter la procédure, les tirs tendus étant le principe ici bas. On à vu ressortir le flash ball et tout ses effets lorsqu'il est mal utilisé (souvenons nous de ce lycéen Nantais qui à perdu un œil après une manif). Mais on peut aussi noter l'utilisation de grenades assourdissantes (165 dcb, soit l'équivalent du bruit des moteurs de l'A380), des grenades de désencerclement qui projettent sur une zone jusqu'à 18 projectiles de caoutchouc ou des grenades projetant une poudre invisible et extrêmement irritante. Il ne fut pas oublier le bombes de lacrymos, souvent utilisé sur des militants/militantes désarmé-e-s alors qu'il sont en sit in.

Ces armes ont des conséquences dévastatrices du point de vue médical. Les médecins sur place ont constatés des lésions aux niveau des tympans, des traumatismes causés par les projectiles de flash ball certains entraînant même des lésions et fractures. On peut aussi noter que des débris métalliques ou en plastiques rigides ont du être retirés des chairs de certains opposants/opposantes allant jusqu'à parfois 1 cm e diamètre. La préfecture s'en étonne, au motif que «Je ne mets pas en doute ce que dit ce médecin mais, à part certaines balles, aucune de nos munitions n'est prévue pour pénétrer dans les chairs ». Or il est à noter que les manuels de armes non létales (sic) précisent que ces armes n'enlèvent pas complètement le risque de létalité mais le réduise, et que ces armes peuvent causer des dommages corporels. On peut aussi noter les arrestations arbitraires, les procès aux allures de purge stalinienne, c'est à peine si on ne leur demande pas de faire leur autocritique.

Aujourd'hui, le site est sous le joug d'une véritable occupation militaire et ses habitants/habitantes doivent faire face à un siège en règle. L'occupation sécuritaire est présente sur tous le site. Des fourgons de CRS garde les carrefours d'accès, parfois en empêchant l'accès au site. Il font peser une véritable pression psychologique sur l'ensemble des paysans/paysannes, des occupants/occupantes, habitants/habitantes. Ceci entraînant logiquement de la part des ZADiste des réactions. On à vu des groupes venir déloger ces camions faisant peser une menace en continue sur tous les résistants. Les habitants/habitantes et occupants/occupantes de la ZAD vivent sous le risque constant d'une intervention policière et des brutalités qui l'accompagnent. Le préfet à même interdit le transport sur zone des produits inflammables ou explosives, officiellement pour prévenir tout risque de fabrications d'explosifs. En réalité ces arrêtés ont une double utilité, continuer le siège en rendant la vie des ZADistes des plus compliquées: en effet, sans essence impossible de faire fonctionner certains outils (tronçonneuses,...), difficultés à se chauffer et à cuisiner (en l'absence des bonbonnes de gaz). Mais surtout pour accroître les droits des forces sécuritaires sur place. En effet la loi empêche les policiers/policières de fouiller un véhicule sans accord du propriétaire, hormis les douaniers/douanières. Mais avec ces arrêtes le simple planton de base acquiert ce droit, facilitant le contrôle de tout à chaque un.

III/ Face à la répression: Résistance et Solidarité



Face à cette répression de tout les instants, une solidarité entre tous ce met en place. La destruction du potager en octobre, à permis de créer un front uni entre les paysans/paysannes et les ZADistes. Alors que précédemment, ces deux groupes d'opposants/opposantes se côtoyaient sans vraiment projeter des actions en commun ou en discutant. Les paysans/paysannes n'ont pas supporter de voir le potager mis en place par les ZADistes, avec l'aide du réseau Reclaim the Field, noyer sous les lacrymogènes et piétiner par les rangers de nos tendre Compagnie Républicaine de Sécurité. Dès lors, un front commun entre paysans/paysannes et ZADistes s'est constitué. Les ZADistes amenant sur site leurs pratiques, leur occupation en continue ainsi que les actions directs. Les paysans/paysannes eux amenèrent leurs matériel, leur réseau, un autre culture de l'action, et aussi une image plus présentable.

La manif de réoccupation du 17 novembre 2007 à permis de montrer que ce projet d'Ayrault-Porc ne révoltait pas seulement quelques « anarchos-autonomes », une grande partie de la société civil, le cortège regroupait des orgas comme Solidaires, la Conf, le NPA, le Front de Gauche, EELV, et de nombreuses associations. Dans cette manifestation se sont côtoyé-e des familles, des vieux, des jeunes, des anarchistes, des communistes, des paysans/paysannes, des étudiants/étudiantes, des précaires,... Tout ce beau monde réunis pour dire son opposition à ce projet d'un autre temps. Cette manifestation fut une réussite totale réunissant plus de 30000 personnes (13 500 selon la police et plus de 40000 selon les organisateurs). Lors de la journée de nombreux bâtiments ont put être construit avec l'aide de toutes et tous. On à vu plus de 400 tracteurs tourner toutes la journée pour amener le matériel, des chaînes humaines de plus de 600 mètres se mettre en place pour tout acheminer.

Mais surtout cette manifestation à permis de placer Notre Dame des Landes durablement au cœur de l'actualité. En effet, de nombreux médias s'étaient déplacé et on découvert que la bas un enjeu de société était en train de se jouer. Mais surtout, après cette journée le nombres d'occupants/occupantes de la ZAD à augmenté de façons considérables. De 150 à 200 avant cette réoccupation, ils sont aujourd'hui entre 500 et 1000. Et surtout de nombreuses personnes viennent de manière occasionnelle donner un coup de main, pour quelques jours ou quelques semaines. De nombreux bâtiments ont depuis le 17 novembre construit ou reconstruit. Des nouvelles barricades ont été érigées, de nouvelles tranchées creusées.

Mais surtout ce sont les preuves de solidarité qui parviennent de toute la France, qui montre à quel point tous les opposants/opposantes ont les yeux tournés vers la ZAD. Des colis arrivent tous les jours, contenant nourriture, matériel de construction, médicament, vêtement,... Ces colis représente un volume si important que des abris pour conserver cette profusion de biens ont du être construits. Cette arrivée de matériel à ainsi permis d’accélérer le rythme des constructions.

IV/ Gouvernement et Récupérateur, hors de Notre Dame des Landes



Le gouvernement se retrouve dans une situation de plus en plus intenable. Après avoir tant critiquer l'approche sécuritaire de Sarkozy, il n'à trouver d'autre réponse face aux occupants/occupantes que d'envoyer ses troupes réprimer la contestation. Ce qui à mis mal à l'aise un grand nombre de parlementaires. Le gouvernement à aussi renier son engagement d'être le quinquennat du dialogue tout en créant une pseudo-commission, qui n'est qu'une vaste parodie. De l'aveu même de Jean Marc Ayrault cette commission à pour finalité d'expliquer l'intérêt de l'aéroport, ce n'est donc même pas un lieu de débat. Bruno Leroux aillant même le culot de dire que cet Ayrault-Porc aura un effet bénéfique pour l'environnement, dans la mesure ou il à reçut une qualification HQE (Haute Qualité d'Expulsions). Maintenant le bétonnage et la consommation de kérosène est plus profitable à l'environnement que la biodiversité et les forêts. Mais la palme revient à Valls, qui n'a pas hésité à qualifié les occupants de la ZAD de « kyste », dans la plus pur tradition des ligues d’extrême droite des années 1930.

Mais la palme de l’écartèlement revient à EELV. Cécile Duflot avait promis qu'il n'y aurait aucun accord avec le PS sans avancées sur le nucléaire et l'Ayrault-Porc. Aujourd'hui le nucléaire est une filière d'avenir et le site de l'aéroport subit une occupation militaire. Mais surtout, la fracture se creuse de plus en plus entre la base et les dirigeants/dirigantes d'EELV. Les dirigeants/dirigeantes n'arrêtent pas de faire le grand écart afin d'assurer leur poste, tandis que la base s'interrogent de plus en plus du programme gouvernemental (baisse du coût du travail, poursuite de la xénophobie d'Etat avec les expulsions, politique anti écologique,...). Ces militants/militantes qui viennent aider les occupants de la ZAD, ne cessent de militer pour l'arrêt de ce projet d'un autre un temps, pendant que ce temps la, leurs parlementaires et ministres restent muet. Cécile Duflot n'ayant que publiée une petite tribune pour protester contre la violence policière. Quelques élu-e-s était venu réoccuper pour une nuit une maison condamnée et passés devant les caméras du 17. Aucun de leurs élu-e-s, même locaux n'à démissionné-e-s pour protester se confortant dans les salons des collectivités et sous les ors de l'Etat.

Mais il n'y à pas que EELV qui vit mal ce dossier d'aéroport. Il en est de même pour le Front de Gauche. Le Parti de Gauche étant farouchement opposé à ce projet, tandis que le PCF, dans sa logique productiviste, à au niveau national, appelé à la réalisation du projet, même si au niveau local les avis sont plus mitigés. La section de Vendée ayant même appelé à l'arrêt total du projet.

V/ Un avenir de béton


Sous le débat de NDDL, se sont des questions de société beaucoup plus large qui se posent. Qui aujourd'hui peut prendre l'avion pour partir en vacance en avion, qui plus est qui peut prendre l'avion plusieurs fois par an. Il y à bien sur les commerciaux et cadres des entreprises, qui n'usent que très rarement de la visio-conférence et préfère partir polluer. Cet équipement est donc bel et bien à destination des entreprises, ce qui explique sans doute le soutien du Médef, des classes moyennes et aisées. Se pose aussi la question de savoir comment on va nourrir la population. A l'heure actuelle un département de terre agricole disparaît tous les 7 ans en France. Il convient donc de se demander comment en continuant le bétonnage des sols et en laissant le changement climatique s'aggraver, on arrivera à nourrir une population toujours croissante, à moins d'abuser de l'agriculture intensive et d'importer les aliments au détriment de la relocalisation. Il est aussi question des processus démocratique du choix des infrastructures. L'enquête public relative à a déclaration d'utilité public était fortement incomplète, qui plus est avec des chiffres truqués et des prévisions tronqués.

Mais ces aujourd'hui cet avenir que nous vendent nos dirigeants/dirigeantes, avec l'aide incestueuse des bétonneurs en tout genre. La construction de l'EPR à déjà vu son coût triplé (actuellement autour de 9 milliards) et à pris 4 ans de retard. Il ne faut pas oublié que l'ASN à noté de nombreuses défaillance dans les mesures de sécurités, ce qui est plutôt inquiétant dans la mesure ou on parle du réacteur le plus puissant de France. On peut aussi noter la ligne très haute vitesse devant relier Lyon et Turin et qui fait, en Italie, l'objet d'un processus de blocage comparable à celui de NDDL (le chantier est protégé par 500 carabiniers et par l'armée,...). La ligne très haute tension dans le Cotentin qui voit l'appareil sécuritaire atteindre une rare violence vis à vis des opposants/opposantes. Mais ce n'est pas qu'un problème français, ce refus du bétonnage est commun à l'ensemble des habitants/habitantes de la planète. Les citoyens/citoyennes de Stuttgart s'opposent à l'extension de la gare, de nombreuses grèves écologique ont lieu en Chine, en Russie Vinci tente de construire l'autoroute de Khimki en dévastant une forêt et en ayant recours à une milice néo nazi pour casser l'opposition. Mais il est à noté les liens incestueux qui unissent ces entreprises à nos politiques. Nombreux conseiller de ces entreprises sont d'anciens/anciennes énarques ou issu-e-s de grandes écoles et passer par les ministères ou les grandes administrations.

VI/ ZAD ici et partout



Mais la lutte n'est plus aujourd'hui que sur la ZAD. De nombreux comité de liaison se sont créer dans toute la France, et ont tenu un rassemblement le 16 et 17 décembre pour préparer les échéances. Le but de chaque groupe est de sensibiliser les Français/Française à l'inutilité d'un tel projet (pétition, tract, réunions d'information, action,...). Ces comités se retrouvent dans toutes la France et font très souvent des actions pour que personne n'oublis ce qui se passe la bas.

Mais au sein de ces comités se posent le problème de la culture militante et celui d'Angers n'est pas une exception, loin de la. En regroupant des partis et des organisations de luttes et d'autre accès sur le réformisme les réunion sont parfois compliquées, ainsi que des individu-e-s sans expérience militante. Se pose de façon récurrente le problème des actions directes, des débats sur le fonctionnement du collectif, le problème des orgas dans les manifs ou dans la presse. Mais aussi sur des termes (Ayrault-Porc, le Ayrault-Port ne pausant lui aucun souci), sur des slogans ( le slogan historique des ZADistes « Vinci dégage, Résistance et Sabotage » devient « Vinci dégage, Résistance et paturage ») le tout pour ne pas effrayer les citoyens/citoyennes afin qu'ils/elles ne prennent pas le contre pied de nos positions, avec notamment ces fameuses « manifs qui ne dérangent pas ».

VII/ La lutte continue


Mais la lutte même si elle est sur la bonne voie est loin d'être finie, nos élites défendant bec et ongle ce projet et payant même des prestataires privés pour défendre ce projet sur les réseau sociaux ou ils ont perdus depuis longue date la guerre de communication. Les Pays de la Loire ont ainsi investit 120 000 euros sur deux ans pour ce marché. Vinci n'à pas hésité à rappelé que si l'Etat cassait le contrat il devrait lui payer la totalité de la somme que Vinci comptait en retirer.

Mais face à ces nouveaux coups de butoirs la résistance continue. Il est toujours utile d'aller donner un coup de main sur la ZAD pour ceux qui peuvent, collecter le matos nécessaire à la vie la bas. Différentes actions se mettent en place : renvoi des cartes d'électeurs, mailing liste, soirée de soutien, action des collectifs et même plus simplement continuer à en parler autour de soi et à se tenir informés.

De grosse action sont prévues. Le 4,5 et 6 janvier se tiendra à la ZAD même le FestiZAD, festival de soutien à la ZAD avec la participation de Tryo, Kenny Arkana, HK et les saltimbanques, la Parisienne Libéré, et plein d'autres. 5 scène, 33 concerts de prévus, sans compter le off. Ce sera aussi un moment de mettre en pratiques certains concept tel que l'autogestion, l'écologie, le prix libre,... Cet été aura lieu un camp sur la ZAD pour réfléchir à l'action et la bas et aborder aussi des questions de fonds.

La lutte continue !

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